Le marché immobilier français a traversé une période de ralentissement significatif en 2024, marquée par une baisse des transactions et une contraction des prix. Cependant, les perspectives pour 2025 laissent entrevoir des signes positifs, suggérant une possible reprise du secteur.
État du marché en 2024
En 2024, le volume des transactions immobilières a connu une baisse notable. Selon les Notaires de France, le nombre de ventes de logements anciens a diminué de 18,1 % sur un an, atteignant 780 000 transactions à fin août 2024. Cette baisse a ramené le marché à des niveaux observés avant la crise économique de 2008 (Notaires).
Cette contraction s’explique en partie par des conditions d’accès au crédit plus strictes et une hausse des taux d’intérêt, rendant l’acquisition immobilière plus difficile pour de nombreux ménages. Par ailleurs, le coût des matériaux de construction a augmenté de 10 % au premier trimestre 2023 par rapport à l’année précédente, impactant le secteur du neuf (INSEE).
Perspectives pour 2025
Malgré ce contexte, les prévisions pour 2025 sont encourageantes. Les experts anticipent une augmentation moyenne des prix de vente des appartements et des maisons de l’ordre de 2 %, avec un marché atteignant 900 000 transactions, soit une hausse de 17 % par rapport à 2024 (Notaires Immobilier).
Cette reprise serait soutenue par une baisse attendue des taux de prêt immobilier, qui pourraient descendre en dessous de 3 %, ainsi qu’une amélioration du pouvoir d’achat des ménages, avec une augmentation prévue des revenus de 1 %. Ces facteurs devraient faciliter l’accès au crédit et encourager les transactions immobilières.
Tendances par secteur
Le marché de l’immobilier neuf, particulièrement touché en 2024, pourrait bénéficier de mesures incitatives en 2025. L’extension du prêt à taux zéro (PTZ) à l’ensemble du territoire est envisagée, ce qui pourrait stimuler les investissements dans le neuf. De plus, les promoteurs proposent des offres attractives, telles que la prise en charge des frais de notaire ou des remises par pièce achetée, pour attirer les acquéreurs.
Par ailleurs, l’attractivité des zones touristiques et des grandes agglomérations demeure un facteur clé dans la dynamique des prix. Les prix immobiliers restent plus élevés dans les zones denses et touristiques, reflétant des tensions locales sur le marché.
Barraine Immo : un acteur clé sur le marché brestois
Malgré ce contexte complexe, Barraine Immo parvient à consolider sa position. En 2024, sa part de marché a progressé de 2,82 %, atteignant une moyenne de 10,88 %.
Quels sont les secrets de cette réussite ?
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