À compter du 1er janvier 2024, une révolution environnementale s’opère dans chaque foyer français. Suite à la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire et solidaire, il sera désormais impératif de trier et valoriser ses biodéchets. Cette pratique s’inscrit dans une démarche éco-responsable, et qui devra être adoptée autant par les résidents d’appartements que de maisons individuelles ou de copropriétés.
Quels sont ces biodéchets ?
Saviez-vous qu’environ 40% de votre poubelle est constituée de déchets organiques ? Pour mettre cela en perspective, chaque personne en France produit entre 70 et 80 kg de déchets organiques par an. Ce sont principalement des déchets alimentaires tels que les épluchures, les restes de repas, mais aussi d’autres déchets compostables comme les feuilles mortes ou les tontes de gazon.
Comment s’y prendre ?
- En maison individuelles
Les propriétaires de maisons disposent généralement de plus d’espace. Il est ainsi plus facile d’adopter un composteur traditionnel, qu’il soit en bois ou en plastique, à placer dans le jardin. La décomposition se fait naturellement, et le compost obtenu pourra être utilisé comme engrais pour les plantes et le potager.
- En appartements
Pour les résidents en appartement, le défi peut sembler complexe, mais des solutions simples existent. L’idée est de disposer d’un petit bac dédié aux biodéchets. Facile à placer dans la cuisine, ce bac recueillera vos déchets organiques au quotidien. Une fois plein, il vous suffira de le vider dans les points de collecte publics spécialement aménagés pour les biodéchets. Ces points seront mis en place par les collectivités pour faciliter cette démarche éco-responsable.
- En copropriétés
Pour les copropriétés, l’introduction d’une solution de compostage demande une démarche collective. En effet, toute mise en place d’un composteur partagé ou de bacs de collecte pour les biodéchets doit être votée en assemblée générale. Cela nécessite une sensibilisation préalable des résidents afin d’assurer la réussite de cette initiative écologique.
Un accompagnement par les collectivités
Conscientes de l’enjeu écologique et de la nécessité d’accompagner les citoyens dans cette transition, les collectivités locales proposent des formations, des ateliers et mettent à disposition des points de collecte pour faciliter le tri des biodéchets.
En conclusion, la nouvelle législation, bien qu’elle demande une adaptation, offre une formidable opportunité à chaque foyer français de jouer un rôle actif dans la préservation de notre planète. Chaque geste compte dans la construction d’une économie plus circulaire et solidaire.
Des sanctions en cas de non-respect
La loi est claire : bien qu’aucune amende ne soit spécifiée en cas d’absence de compost, les foyers peuvent être sanctionnés en cas de non-respect des consignes de tri des biodéchets. Les amendes s’élèvent à 35€, pouvant être majorées jusqu’à 75€.